
Le 24 novembre, la troisième réunion nationale des membres élus de l'Assemblée : « Mandat parlementaire contre la violence à l'égard des femmes », soutenue par l'ECES parmi d'autres partenaires et dirigée par la Coordinadora de la Mujer, a été inaugurée par l'ambassadeur d'Espagne Fernando García, le chef de la section politique de l'Union européenne Adolfo Campos, María Thalia du mouvement Women Together in History, Mónica Baya de la Communauté des droits de l'homme, Bolivia Sánchez du Bureau du médiateur et Tania Sánchez, directrice de la Coordinadora de la Mujer.
La réunion, qui s'est tenue dans le cadre de la Journée internationale pour l'élimination de la violence à l'égard des femmes, le 25 novembre, visait à approfondir l'engagement collectif en faveur du droit des femmes à une vie sans violence. Il a été proposé de renforcer l'engagement politique et législatif des nouveaux membres de l'Assemblée nationale à éradiquer la violence à l'égard des femmes, par la sensibilisation, l'information et la coordination, en consolidant l'action parlementaire avec les principes d'égalité, de droits humains et de démocratie paritaire.
En Bolivie, la violence à l'égard des femmes reste l'une des violations les plus graves et les plus persistantes des droits humains, malgré les progrès réalisés grâce à la loi n° 348, la loi globale visant à garantir aux femmes une vie sans violence. Dans ce contexte, les nouveaux législateurs ont un rôle clé à jouer : défendre et renforcer les politiques de protection, de prévention et de répression de la violence, en garantissant le respect de la Constitution et des traités internationaux relatifs aux droits humains.
L'événement comprenait la conférence principale « La région se tourne vers la Bolivie : sans recul face à la violence » et le rapport hémisphérique de Belém do Pará et le rapport national de la Bolivie, présentés par Luz Patricia Mejía Guerrero, secrétaire technique du MESECVI (Mécanisme de suivi de la Convention de Belém do Pará, Organisation des États américains OEA).
L'ECES, à travers son projet PRO-ELECTION Bolivie financé par l'Union européenne, a participé à cette importante initiative. Katia Uriona, experte senior en matière d'égalité des sexes à l'ECES, a souligné l'importance de l'action collective pour renforcer les politiques publiques, la démocratie paritaire et la lutte contre la violence à l'égard des femmes. Elle a exprimé sa gratitude à l'Union européenne pour son soutien aux efforts visant à protéger les droits fondamentaux et à renforcer la participation et le leadership des femmes.
27 novembre 2025













