Béatrice Bianchi est analyste politique avec plus de dix ans d'expérience professionnelle dans la gouvernance démocratique, les processus de transition, la médiation et l'évaluation des facteurs de fragilité en Afrique Sub-saharienne. Elle a longuement travaillé dans l’assistance technique au processus électoral et dans le renforcement des capacités des partis politiques, ainsi que dans l’appui aux efforts des méditations nationales et régionales. Elle est actuellement experte principale en gouvernance, médiation et partis politiques au sein de ECES, et se concentre sur l’appui technique aux partis politiques ainsi que la médiation et la prévention des conflits.

De 2018 à 2022, elle a été la responsable du programme Sahel au Tony Blair Institute for Global Change (TBI)  où elle dirigeait les différentes initiatives de l’institut au Sahel et gérait les relations avec les gouvernements de la région; à ce titre, elle a également dirigé le programme d'assistance électorale du TBI au gouvernement du Mali pendant la première partie de la transition (octobre 2020 – mai 2021).

Auparavant, elle a développé son expertise sur les questions de médiation dans les pays fragiles et l’accompagnement au processus électoral en tant qu'analyste politique pour les missions d'observation électorale de l'Union européenne (Guinée 2013-15, Malawi, Burundi, Gambie, Népal et Mali) et également en tant qu'experte principale pour la Banque mondiale, le National Democratic Institute (NDI) et l'International Republican Institute (IRI). En particulier, en tant que directrice pays pour l'IRI, elle a dirigé le programme de formation des partis politiques et d'assistance technique à la commission électorale du Niger pour le cycle électoral du 2016 ainsi que la préparation aux élections locales. Enfin, depuis 2012, elle est formatrice pour France Terre d'Asile sur la géopolitique des conflits en Afrique de l'Ouest.

Béatrice a effectué des recherches académiques approfondies sur le processus de Transition en Guinée pour le compte de l'Université de Cambridge et de la Sorbonne, où elle est titulaire de deux masters en science politique et en politique africaine, respectivement.